traces du passé

Traces du passé

Elles peuvent paraître rares. Le promeneur un peu curieux peut les découvrir ici ou là, mais elles ne se livrent pas d’emblée.

Les croix de chemins : il y en a plus d’une vingtaine, en général très simples, en bois ou surtout en pierre, parfois cassées. Le groupe archéologique de Cours les avait toutes photographiées au milieu des années 1990.

Les maisons anciennes : en général du XIXème siècle. Rares sont celles qui sont plus vieilles, car presque tous les bâtiments en terre ont disparu. Mais, à Fillon, il y a une maison (ex-famille Poizat) qui existait avant la Révolution, ainsi qu’au bourg.

Une maison de Fillon, inhabitée depuis 1920 (on voit la pierre d'évier à droite de la fenêtre)

Une maison de Fillon, dont le rez-de-chaussée et le haut datent du XVIIIème, l'étage a été rajouté au XIXème

Les croix de bouteilles emmurées, au « Crot des bois » par exemple.

De très vieux arbres, comme les châtaigniers ; par exemple sur le chemin qui va de Berthillot à Fonteret.

Le châtaignier dit du Marquis

Peut-être, d’après un ouvrage du 19ème siècle, des traces de voie romaine sur le chemin qui descend de la Quichère au quartier noir (?)

Les boiseries de l’église et surtout la chaire, dues à l’artisan du pays, Troncy.

Quelques vieilles pierres tombales, au chevet de l’église, dans l’herbe.

Une ancienne école des frères au lieu-dit Le Caire (maison dite du pavillon)

La jolie demeure de la famille Glatard (le château) aux Seignes, construite au 19ème siècle.

L’étang de Cadolon qui alimentait l’usine.

D’anciens moulins : au But ; traces sommaires au « Meunier blanc » ou au lieu dit « le chemin du moulin » en-dessous de Laval.

Un pigeonnier à Laval.

Des « cabines » du temps du textile, à Juin, à La Forest…

Des murets de pierres sèches, à proximité des hameaux pour clore jadis les petits champs (verchères) : à La Quichère, au Cret-Loup dans les bois (une grosse pierre plate est dite pierre des morts car elle servait, dit-on à déposer les cercueils qu’on descendait à pied depuis Fontimpe).

De très nombreux points d’eau qui avaient divers usages, aujourd’hui révolus : puits (celui de Chiforet, naguère commun aux habitants du hameau est aujourd’hui dans une propriété privée) ; crots – ou craus - qui servaient aux lessives ; serves qui dans les près donnaient l’eau pour le bétail ou étaient vidées pour arroser les prés ; fontaines - ou fonts ; rigoles diverses pour l’irrigation : les bis, les railles. Beaucoup existent encore mais très peu visibles ; de plus en plus l’agriculture moderne les détruit.

Ci-dessus, les restes d'une serve, dans les bois, au-dessus de Chibertillot. Une serve était un petit réservoir d'eau, rectangulaire, muré et disposant d'une bonde permettant de lâcher l'eau pour irriguer le pré en-dessous, au printemps. après les foins, la serve remplie servait aussi d'abreuvoir. Cette trace montre que ces bois étaient jadis des prairies.

Une ancienne scierie et son étang, aux Bruyères.

Au musée Déchelette, on trouve des objets de la préhistoire (Cret-Loup) et des tuiles romaines (Fillon, fouilles de Déchelette lui-même).

L’essentiel du passé se trouve dans les archives (à Saint-Etienne et même à Lyon) ….et dans les mémoires.